En 2015, je décide de lancer ma chaîne Youtube Trouble Fait, bien décidé à partager quelques réflexions piquantes et utiles avec mes concitoyens.
Je me suis fixé pour objectif de donner des clés de compréhension sur des sujets cruciaux, comme le fonctionnement des médias et de l'économie, ou encore la politique nationale et internationale.
Ces dernières années passées à commenter le suicide économique organisé de la France m’ont permis de mieux comprendre comment nous en sommes arrivés là et ce qu’il faudrait faire pour repartir sur de bonnes bases. La majorité de mes observations en la matière sont d’ailleurs résumées dans cette vidéo du 8 juin 2021 -->
Le constat est simple : la compétitivité internationale, qui sacralise les prix bas, donne une prime aux pays les moins regardants sur les conditions sociales et environnementales de leur production, entraînant un cercle vicieux de nivellement par le bas de toutes les contraintes, qu'elles soient justifiées ou non.
Or, on ne développe pas un pays en appauvrissant ses habitants.
Ayant grandi dans la campagne, auprès d’un père artisan et d’une mère institutrice et jardinière aguerrie, je suis intimement persuadé qu’il faut se concentrer sur la qualité et non sur la quantité si l’on veut relocaliser des productions, sans transformer les travailleurs en miséreux. Pour cela, proposons des produits plus sains, plus solides, plus beaux et plus originaux et offrons le meilleur rapport qualité/prix.
Éducation, monnaie, finance, politique commerciale extérieure… les chantiers sont nombreux pour recréer un modèle économique cohérent autour de cet objectif. Et ce dernier ne concerne pas seulement les modes de production, mais aussi et avant tout nos habitudes de consommation.
C’est pour agir à mon échelle que j’ai mis la notoriété de ma chaîne Youtube au service des artisans et producteurs locaux en créant
Zone Artisanale.
La plupart des Youtubers vendent leur audience à des marques. Ils font la promotion de produits qu’ils n’utilisent pas ou n’aiment pas, recommandant à leur public de les acheter.
Personnellement, j’ai préféré mettre ma petite notoriété au service des artisans et producteurs de ma zone : le Chablais (au nord de la Haute-Savoie).
On a tous autour de chez soi des gens méconnus qui fabriquent de très bons produits, mais qui n’ont pas de temps à consacrer à la vente et encore moins à la vente en ligne : livraison, référencement, publicité, mise en page du site… C’est une activité à part entière.
Je leur propose de prendre à ma charge tous ces aspects de la vente en ligne gratuitement, parfois avec leur collaboration si nécessaire, et de travailler avec eux à l’élaboration de nouveaux produits susceptibles d’intéresser les lecteurs de ces lignes.
En échange, ils fabriquent et me livrent ces produits au fur et à mesure des commandes, dans un délai imparti.
Ce mode de fonctionnement sans stock me permet d’avoir des marges plus basses au bénéfice de l’acheteur et de l’artisan, et surtout, de proposer plus de choix et des options de personnalisation.
C’est pour cette raison que de nombreux produits affichent un délai de fabrication de 7 jours, parfois plus selon les contraintes de fabrication.
Celle que beaucoup imaginent derrière un comptoir et des bocaux remplis de friandises est là pour écouter vos besoins et vos envies. Ceux des artisans et producteurs soucieux d’avoir une meilleure visibilité et ceux des acheteurs en quête de qualité.
Madame Oleson aime rencontrer les gens et s’intéresse à leurs activités, sinon elle ne serait pas là en train de vous expliquer son rôle.
C’est bien simple, Madame Oleson tient l’épicerie du village ou même un café-épicerie où l’on peut retirer son pain chaque matin et se tirer d’affaire avec un paquet de pâtes. Dans la boutique de Madame Oleson, il y a des créations artisanales, des plantes, des savons, des douceurs culinaires…
Toute petite, elle vendait ses délicieuses marchandises à des clients imaginaires. Elle avait donc cette corde à son arc : le plaisir du contact, le sourire naturel de celui qui se réjouit à l’idée de vous satisfaire. C’est d’ailleurs ce que l’on peine aujourd’hui à trouver dans les commerces, hormis quelques pépites résistantes qui cultivent encore l’art de recevoir le chaland.
Zone Artisanale propose cette dimension en côtoyant avec respect les artisans et producteurs locaux et en restant attentive aux besoins des clients. Madame Oleson évolue donc dans une boutique virtuelle, mais au contact bien réel de ceux qui font, et qui font avec conviction. Lorsque vous avez une question, une revendication, un doute ou une pleine satisfaction, c’est auprès de Madame Oleson que vous pouvez vous exprimer. Elle a une réputation féroce, mais son personnage est le préféré des amateurs du petit écran…
Dako, c’est son pseudonyme. C’est un surnom hérité du film Orange Mécanique de Stanley Kubrick (1971).
Après une séance de cinéma mémorable, l’artiste peintre n’a eu de cesse de répondre « dakodak » comme les protagonistes, et les copains ont fini par l’appeler Dako.
Quand il dessine ou quand il peint, il signe « Dako », comme un chef amérindien oublié…
Dako, c’est avant tout un portraitiste. Mais il faut que le modèle l’inspire.
Quand Zone Artisanale lui a demandé de réaliser des dessins pour des T-shirts, l’aventure a commencé, et puis ont suivi les billets de Delacroix et Hugo, suivant les conseils d’un graveur sur bois.
Dako aimerait vivre uniquement entouré de ses pinceaux, de sa guitare, de vieux bouquins et de graines à planter. Pour Zone Artisanale, il sème les graines d’un patrimoine qu’il est urgent de préserver. Dako crée au gré de l’inspiration, comme tout artiste qui se respecte, mais il sait aussi répondre aux demandes spécifiques. Alors n’hésitez pas : le portrait d’un auteur vous tente ? Le portrait d’un orateur inspirant vous séduit ? L’inspiration guidera peut-être la main de l’artiste pour répondre à vos attentes...
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